Sur le coup, c’est toujours un peu stressant : j’ai n’ai pas envie de replonger dans des vielles lignes de code, de voir tout ce qui ne va pas, et il ne faut surtout rien casser ! Je retombe aussi sur des solutions à certain problèmes, parfois originales — ou incompréhensibles.
« Mais pourquoi tu n’as pas pris le temps de commenter ton code, bon sang ?! Ah oui c’est vrai, tu avais déjà éclaté le budget de plusieurs jours… »
Par contre, réparer un objet qu’on n’aime pas, que l’on trouve moche ou mal conçu, c’est une autre histoire. Il faut essayer de trouver de l’intérêt dans l’acte même de la réparation et essayer de le transformer pour qu’il nous plaise, sinon c’est juste déprimant.
@timotheegoguely sur cette notion de jamais fini, c'est la raison pour laquelle je ne travaille plus qu'avec une notion de crédit (temps/argent), jamais sur une finalité 🤷
@dav Intéressant ! Et ça fonctionne bien en pratique, tout le monde s’y retrouve ?
Et concrètement, tu aurais un exemple de comment tu rédiges ça dans un contrat ?
@timotheegoguely j'avais écrit des choses sur le sujet, ça n'a pas trop mal vieilli :
* https://larlet.fr/david/pro/devis/
* https://larlet.fr/david/blog/2018/cout-site/
@dav Merci beaucoup pour les liens, ça a effectivement très bien vieilli !
Je viens pour ma part de faire un devis pas plus tard qu'aujourd'hui, et ton article me donne envie d'essayer une formule plus proche de la tienne la prochaine fois, même si c'est un peu effrayant de prime abord pour les 2 parties : ça demande beaucoup de confiance, à la fois en soi et entre les personnes impliquées.
@timotheegoguely oui c'est ce qui m'intéresse dans la relation au/de travail 👍
@timotheegoguely Merci pour ces réflexions, et tu sais pourquoi les clients reviennent vers toi ? À quel moment la maintenance d'un site devient suffisament importante pour qu'ils te recontactent ?
@nolwennm La frontière entre la notion de maintenance et de refonte est parfois assez floue je trouve, mais typiquement on va m'appeler en me disant “On ne comprend pas, le site rame énormément depuis quelques jours, est-ce que tu peux nous aider ?”.
De là peut découler tout un tas de choses, en cherchant d'où vient le problème, on tombe sur d'autres problèmes qu'on ne peut pas s'empêcher de vouloir corriger et sur du “vieux” code qu'on n’écrirait plus du tout de la même façon avec du recul.
@nolwennm Après le facteur humain entre en compte également, mais ce ne sont pas les clients avec qui j’entretiens les meilleurs relations qui m'appellent le plus souvent.
Il y a je pense une forme de dépendance plus ou moins seine aussi qui s'installe, car en tant que développeur indépendant, on est souvent la seule personne à pouvoir résoudre les problèmes qu’ils rencontrent.
Et réparer un objet qu’on n’aime pas trop et qui en plus ne nous appartient pas… hmm. Est-ce qu'un site qu'on conçoit et/ou développe pour un client nous « appartient » ? C’est ambivalent : on en est responsable, mais il ne nous appartient plus vraiment.
Quand on design un poster ou un livre, une fois qu’il est imprimé, le boulot est fini ! C’est très rare de faire de la maintenance sur un vieux fichier InDesign, sauf pour une ré-édition d’un livre peut-être, je me trompe ?